Tout en marchant, Olivier semblait suivre distraitement Mizuiro du regard, il s'aperçut du changement de comportement de ce dernier lorsqu'il eût fini de téléphoner, comme s'il était… vidé intérieurement. Et c'est à ce moment là qu'il lui avoua que sa mère le prenait pour un démon.
Cette phrase le fit éclater de rire. Un rire profond et simplement joyeux, puis il réussit à se calmer et lui expliqua :
— Un démon ? Je pense qu'elle a quelque chose de travers, j'imagine mal un démon se comporter comme tu le fais…
Il baissa la voix, parlant désormais d'une voix douce et posée :
— Ne pense plus à elle. Pour le moment tu n'y es pas, et quoi qu'elle te dise cela peut attendre demain. Allez viens, tu as besoin de repos. dit-il alors qu'ils s'approchaient d'une maison assez grande, entourée d'un jardin, somme toute quelque chose de classique.
En entrant, il lui demanda :
— Tu veux quelque chose ?